« Le chat est sur son coussin », ça n’est pas une histoire, mais « le chat est sur le coussin du chien », ça c’est le début d’une histoire.
J’adore cette citation de John Le Carré
Je l’aime tellement,
Que je l’ai modifiée au fil du temps,
Dans ma tête.
En fait,
L’original est :
Commencer par « Le chat s’assoit sur un tapis », ça n’est pas une histoire, mais « le chat s’assoit sur le tapis d’un chien », ça c’est le début d’une histoire.
Ça ne change pas grand chose, c’est vrai,
Même si « son coussin » renforce l’idée de possession, je trouve,
Et puis ça me permet de vous mettre deux fois l’image dans la tête,
Au passage,
Et de rendre à César,
Vous connaissez la suite.
Et puis je voulais être sûr de vous apporter la bonne citation,
Pas comme l’histoire sur Stephen King et son citron dans la bouche,
Qui en a fait saliver certains.
(Mail-chronique du 5 février)
Je n’ai jamais retrouvé la source exacte de cette histoire de citron.
Je vous l’avoue,
Pas faute d’avoir cherché,
Mais le plus important, n’est-ce pas la trace creusée par cette histoire dans ma mémoire et comment elle est ressortie pour vous ?
Tiens, une phrase longue.
Je ne vais pas vous citer Aristote qui a dit qu’une histoire a un début, un milieu et une fin,
Ce serait d’abord une prétérition (je ne vais pas vous citer… et bam ! Je le fais…)
Et ce serait assez banal aussi, comme canevas.
Il y a beaucoup d’autres structures d’histoires,
Par exemple :
Il était une fois…
Remplissez les blancs
Chaque jour il se passait cela…
Remplissez les blancs
Puis un jour…
Remplissez les blancs
À cause de cela…
Remplissez les blancs
Et puis aussi à cause de cela…
Remplissez les blancs
Jusqu’à ce que finalement…
Vous savez quoi faire.
Donc pour résumer, le personnage
(Nous par exemple (on adooore s’identifier))
Est dans sa zone de confort,
Puis apparaît une circonstance inhabituelle,
(Quelque chose lui arrive)
Et il surmonte cette situation,
Ou pas.
Happy end à l’américaine,
Ou cinéma d’auteur français.
Pourquoi je vous parle de storytelling ?
Bah, tout le monde aime les histoires, non ?
Même quand c’est naze,
On a envie de connaitre la fin.
Allez, je m’y mets :
Il était une fois une personne assez occupée.
Chaque jour elle aimait déguster la vie, la tirer par toutes les coutures, jubiler des rencontres,
Puis un jour elle alla s’acheter un nouveau téléphone, trop classe, 7 pouces de diagonale.
À cause de cela cette personne se sentait surpuissante, omnisciente, capable de tout,
La vie allait être encore plus goûteuse, les coutures seraient flexibles, les rencontres extatiques,
À cause de cela, elle en avait tant à voir, à savoir, à faire, à connaitre,
Qu’elle ne savait plus quoi choisir.
Jusqu’à ce que finalement,
Le goûteux, le flexible, l’extatique,
Tout cela se retrouva piégé,
Dans ces 7 pouces de diagonale.
Ça ne fait que 17,78 centimètres de paysage, au total.
Pas bézef.
Alors,
Happy end ?
Ou pas ?
Bon, en ce moment, c’est vrai,
Certains jours, certains « il était une fois »
Ya pas grand-chose à faire d’autre,
Que de jouer à la marelle,
Dans ces 7 pouces,
Et ça fait du bien, aussi.
Mais bientôt,
(C’est tellement relatif comme notion, que je ne prends pas de risque)
Le monde va se rouvrir,
Et comme terrain de jeu,
Le petit Poucet (et ses six frères),
Pourra enfin enfiler ses bottes de sept lieues.
Et les 7 pouces ?
Ils deviendront plus que l’horizon de nos bras grands ouverts.
(Avec un meilleur son, en plus)
Nous allons passer des Armes de Distractions Passives,
Aux Outils de Création Active.
En tout cas j’y crois.
Et vous ?
Si cette histoire de pouces et de poucet vous parle,
Que vous voulez des ressources pour un Happy end,
J’ai confectionné un petit Pdf,
Quelques pages qui parlent d’équilibre digital.
Vous pouvez le télécharger ici.
C’est gratuit,
Ça fait plaisir,
Et vous pouvez même y contribuer si vous le souhaitez.
À vendredi !
[…] Bonjour, Je continue mes histoires. Aujourd’hui pas de coussins, encore moins de chiens et de chats. […]