Bonjour,
J’aime bien aller à contre-courant.
Pas vous ?
Je pourrais défendre le serpent pour sa pomme.
Dans Rambo, je serais du côté des vietnamiens.
Les Star Wars ne m’ont jamais fait vibrer.
Et l’idée d’ouvrir un salon afro en Corée du Nord me titille.
Rien que ça.
Comme le chantait Bashung
Dans sa chanson Pyromane,
De l’album Novice :
« Tant que soufflera la tempête,
Je saurai à quoi j’aspire »
Et comme ça sent bon les vacances,
Le farniente
J’éprouve le désir de me pencher sur la productivité.
Ou plutôt,
La proactivité.
Et vous verrez que ce n’est pas incompatible avec des vacances.
C’est peut-être même tout le contraire,
Surtout si l’on aime ce qui est contre-intuitif,
Et se frotter aux courants.
Même si ces courants nous amènent en arrière,
Quelques 1800 ans avant.
Une broutille.
Avant de nous propulser de nouveau hic et nunc.
Ici et maintenant
La citation la plus célèbre de Marc-Aurèle,
L’empereur qui régnait 1800 ans avant le roi Bashung, donc,
C’est :
« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »
OK, c’est bien beau, mais j’en fais quoi ?
Un post instagram avec du quinoa et un coucher de soleil en arrière plan ?
Un résultat de plus dans la recherche Google images « citation cadre en bois » ?
(Je vous conseille d’ailleurs de tenter cette recherche, c’est amusant…)
Ou je prends des vacances ?
Ou je continue les questions ?
Oui, des vacances !
Par rapport aux choses pour lesquelles je n’ai pas le contrôle.
Leur octroyer moins de temps et d’énergie.
Pas plus de cinq minutes sur les infos pour éviter l’infobésité,
Par exemple.
Eviter soigneusement de me faire hypnotiser par les fils d’actualité,
Qui sont faits pour me tenter (comme le serpent),
Me font perdre deux heures (le temps d’un Rambo ou un Star Wars)
Et ne m’apportent pas grand chose (comme être THE expert en bigoudis en Corée du Nord).
En gros :
S’extraire du cercle des préoccupations.
Et plutôt :
Diriger mon temps et mon énergie vers les choses dont je suis responsable.
Ce que je ressens.
Comment je reçois les autres.
Ce que je peux faire pour changer un bout du puzzle.
Histoire que le monde ressemble plus à un Raphaël,
Qu’à un Picasso.
En gros :
Se créer un cercle sur lequel agir.
J’ai rien contre Picasso, hein !
Je dis juste que j’aurais pas mis son nom à une bagnole,
Vu que certains de ses tableaux ressemblent à un crash-test…
À contre-courant, encore…
Parce que dépenser de manière exagérée son énergie dans des choses hors de son influence.
Bah, c’est le meilleur moyen de faire du vent.
On peut aussi agiter son pouce de bas en haut pour essayer de faire du vent.
Vu qu’il fait chaud.
Il y a d’ailleurs une vidéo là-dessus ici :
On avait fait ça il y a un petit bout de temps.
Pas 1800 ans, quand-même,
Même si la date est en chiffres romains.
Te videre Veneris !
Nicolas
P.S. : Je vais attendre un peu pour le salon afro à Pyongyang, l’étude de marché, toussa…
P.P.S. : Quand même, une enseigne Nuclé’Hair, avec une coupe afro en forme de champignon atomique, ça aurait de la gueule…
C’est gratuit,
Ça fait plaisir,
Et vous pouvez même y contribuer ici si vous le souhaitez.
À vendredi