Interviews

Interview de la Semaine. Diane Rotcage. Coach

Diane Rotcage

L'interview de la semaine 49- Diane Rotcage
«          Bonjour Diane Rotcage, comment avez-vous découvert l’association « Sans Mon Portable » ?
J’ai découvert l’association « sans mon portable » lors de l’événement du 14/09, la 1ère Soirée « Sans Mon Portable ».
Parlez-nous un peu de votre activité.
Je suis créatrice et dirigeante du cabinet de life-coaching « Créer le changement » à Paris. J’accompagne les individus à assumer leur singularité, à révéler le meilleur d’eux-mêmes et à s’incarner dans leur mission de vie. 

Côtoyez-vous dans le cadre de votre activité, des clients qui sont confrontés au sujet de l’hyper-connexion ?
Dans le cadre  professionnel, les clients que j’accompagne sont évidemment soumis à la pression de la performance. Celle-ci requiert bien souvent de rester connecté 7 jours sur 7 par l’intermédiaire du smartphone ou des emails. La peur de « ne pas en être »  ou de ne pas être bien vu par sa hiérarchie, la compression du temps, sont des facteurs qui peuvent nous empêcher  de poser des limites de plus en plus poreuses, entre l’univers personnel et professionnel. Il y a comme une injonction qui nous vient de l’extérieur à être hyper-connecté et qui nous maintient dans l’illusion que nous contrôlons l’ensemble de notre vie et sommes capables d’être partout à la fois.
En ce qui concerne les plus jeunes et notamment les jeunes actifs, toutes les démarches liées à la recherche d’emplois, à l’accès aux annonces de jobs, et la constitution d’un réseau passe de plus en plus par internet. Ne pas être connecté reviendrait à passer à côté (potentiellement) du job recherché. Pour toutes ses raisons, l’hyper-connexion engendre un stress et une pression qui peuvent mener à un burn-out, voir à une dépression. L’hyper-connexion ne permet pas de faire le tri nécessaire afin d’établir des priorités et des choix de vie.

Selon vous, quelle serait la meilleure manière, pour chacun d’entre nous, de nous déconnecter, régulièrement, voire durablement ?
Je ne sais pas si on peut parler de déconnexion durable. Je parlerai plutôt de moments de  déconnexion à favoriser régulièrement tout au long de l’année. C’est plus un état d’esprit à acquérir: Ralentir, désencombrer son espace, consommer durable, marcher par exemple, tout cela peut contribuer à plus de déconnexion. Supprimer les notifications sonores de l’ensemble de nos tablettes et smartphones, s’accorder des pauses journalières où l’on ne fait rien, s’accorder plus de temps pour soi. Privilégier aussi des temps de communication qualitative avec nos proches et nos amis, durant lesquels on n’a pas besoin à priori d’avoir la main vissée sur le portable! 
Votre portable à vous, pour vous, c’est un ami ou un ennemi ?
ah ah ! très bonne question … C’est un ami lorsqu’il répond à mes attentes: passer et recevoir des coups de fil, écouter de la musique lors d’un voyage,  jouer au scrabble pour exercer mes méninges 🙂 par exemple
C’est un ennemi lorsqu’il se casse et que je découvre que je n’ai pas les compétences pour le réparer !

Et si nous terminions par une question indiscrète, quel serait pour vous, le plus beau rêve à réaliser ?
Entreprendre un voyage sur la lune !

Merci Diane ! »
http://www.dianerotcage-coach.com/
http://www.facebook.com/pages/Créer-le-changement/292883940761248?ref=hl

Retrouvez toutes les interviews de Sans Mon Portable ici