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Interview de Maxime Gourichon (Entrepreneur – Marseille)

Maxime Gourichon

Bonjour cher Maxime.  La déconnexion ça te parle ?! On prend 5 minutes pour en parler ?

Ça me parle oui, c’est quelque chose de nécessaire.

Déjà, tu nous parles de ton parcours?

Titulaire d’un DUT GEA obtenu à Marseille, je suis ensuite parti effectuer une mission humanitaire de 6 mois en Haïti après le séisme, puis je suis revenu dans ma région natale à Nantes, où j’ai intégré le Nantes Rezé Basket en tant qu’assistant-communication. J’ai ensuite intégré un grand groupe français, Sodexo, en tant que responsable administratif au Mans puis en tant que responsable hôtelier à Rouen.

Puis, l’envie d’entreprendre, de voler de mes propres ailes à pris le dessus. J’ai donc repris la route du Sud pour créer et développer Le Labo à Com’, puis Vizion et maintenant Le Chill.

Ton job, en quelques mots ?

Au niveau du Labo à Com’, qui est une agence de communication, je suis gérant et seul dans la société. J’effectue donc des missions de graphisme, de prestation vidéo, de conseils en communication.

Pour Vizion, qui est une société d’édition musicale, je suis accompagné de 3 associés. Mes missions sont donc surtout administratives.

Pour le Chill, qui est un restaurant, ce qui n’a donc rien à voir avec les deux autres activités, c’est un projet lancé avec deux associés. Je m’occupe de la gestion administrative, de la communication et du développement.

Si ton travail tincite à être « hyper-connecté »,  ton quotidien ça ressemble à quoi ? Du temps pour toi ?

Il est nécessaire d’avoir du temps pour soi. Sinon la tête explose. Au début, au lancement, il est compliqué de se déconnecter car on a le sentiment de perdre du temps de manquer des choses. Je m’en voulais de ne pas être disponible 24h/24 pour les clients.

Maintenant, plus le temps passe, plus j’arrive à me détacher, à lâcher prise, pour profiter du plus important : la vie.

Parle-nous de tes passions !

Je suis passionné de sport, de cinéma, de voyage, de musique et de découverte.

Comment as-tu découvert « Sans Mon Portable » ?

Grâce à Sophie, membre du mouvement. 

La Digital Detox, ça t’évoque quoi?

Une nécessité.

Si je te dis que mon métier cest Coach en Digital Detox, tu penses à quoi précisément ?

Que c’est important, de sensibiliser les gens à la déconnexion, de leur montrer l’importance de revenir à la vie « réelle » de temps en temps.

Quelle est la population la plus addict aux écrans selon toi ? 

Aujourd’hui, je dirais que l’addiction s’étend à toutes les générations, même si les jeunes restent plus « touchés ».

La meilleure manière de traiter le problème selon toi, quest-ce ?

De montrer aux gens qu’il existe tellement de choses à voir en dehors de cet écran. C’est bien de regarder des vidéos de gens qui font du vélo en montagne, c’est bien mieux d’aller en faire soi-même entre amis ou en famille.

Ton portable est un ami ou  un ennemi ?

Un ami pour le business, un ennemi pour la vie personnelle.

A quel moment apprécies-tu le plus de le lâcher ?

Le soir et le week-end. C’est nécessaire mais les gens ne le comprennent pas toujours. Les réflexions « mais pourquoi tu ne regardes pas ton téléphone ? Je t’ai envoyé un message il y a 1h » commencent à arriver.

Où irais-tu pour te déconnecter, toi? 

Au sein de ma famille. C’est une déconnexion totale auprès des gens qui me sont chers, ou en voyage.

Quels sont tes projets à court terme ?

Pérenniser mes activités et construire ma vie personnelle.

La nouvelle version de notre site recense « les trésors », les lieux notamment, hôtels, bars, endroits cachés où la déconnexion prend tout son sens ? Tu en connais un à nous faire partager ici ?

Le monde. La déconnexion appartient à chacun. Il est possible de se déconnecter à tout endroit. Partir se promener, partir en voyage, rien n’empêche de se déconnecter, il suffit de le vouloir…

A la recherche de visibilité et de partenaires, une idée à nous donner ?

Je pense qu’il faudrait essayer d’aller vers les jeunes (18-25 ans) pour leur montrer qu’il existe d’autres choses que le digital. Bien sûr qu’aujourd’hui c’est nécessaire d’être connecté dans le cadre professionnel, mais il existe un cadre personnel qui doit prendre le dessus pour ne pas se laisser dépasser.

A bientôt cher Maxime, donne de tes nouvelles!

Je n’y manquerai pas !