Chroniques

La Chronique de Nicolas : Encore réagir en direct, vraiment ?

Bonjour,
La semaine dernière je vous parlais de la ligne de flottaison que j’utilise comme métaphore du niveau de stress.
Celle qui monte quand nous sommes débordés, submergés, sous l’eau,
Et des quatre portes d’entrée pour la faire baisser :
L’environnement, être dans le présent, l’attention et ralentir.
Un gros gros résumé.
D’ailleurs, pour relire ces chroniques : Les lignes de flottaison et Quatre porte d’entrée,
Ainsi que celle que vous êtes en train de découvrir,
La première porte d’entrée, c’est l’environnement.
(Pas grand chose à voir avec un des aspects de l’environnement que l’on connait,
Avec ses arbres centenaires et ses ministres de passage.)
Nous aurions d’ailleurs pu passer par n’importe laquelle des quatre portes,
Elles sont interconnectées,
Et j’ai la faiblesse de croire qu’elles sont aussi interdépendantes,
Si, si.
Avant d’avancer et d’enfin passer cette porte,
Nous pourrions continuer à filer la métaphore et imaginer être sur le seuil, sur le palier,
C’est pas lié ?
Si.
Et avant d’entrer dans le sujet de l’environnement, commençons si vous le voulez bien par une définition.
J’aurais pu écrire « Une petite définition »,
Comme on dit « un petit verre », « une petite sortie », « une petite pensée pour toi »
Mais non.
Voyons large.
Le sujet le mérite.
Vous en conviendrez aisément.
Du moins je l’espère, sinon vous m’en voudriez de vous faire attendre.
Ah oui, j’oubliais (presque),
Parce que le but de baisser cette ligne de flottaison,
Comme métaphore d’un niveau de stress.
C’est de faire baisser ce niveau, donc.
Ça valait le coup de patienter, pour quelques lignes sur la définition du stress, non ?
Définition, donc :
« Le stress est tantôt identifié comme une réponse de l’organisme exposé à des conditions situationnelles potentiellement nocives, tantôt comme le résultat d’une interaction entre le sujet et son environnement ou encore, la conséquence d’une transaction dynamique entre l’individu et la situation. »
C’est là que ça devient intéressant.
Plus particulièrement cette histoire d’interactions entre le sujet et son environnement.
Parce que nous savons bien qu’il n’y a pas que les choses mauvaises qui provoquent du stress.
Imaginez :
Si vous deviez organiser ce mois-ci votre déménagement, votre mariage  et un voyage à l’étranger.
Que du positif, non ?
Que du stimulant, non ?
Et pourtant il y a de grandes chances que l’ensemble des interactions entre vous et votre environnement,
Pour préparer tout cela en même temps,
Vous fasse péter un plomb, vous déborde, vous submerge, que vous soyez sous l’eau,
Que vous ayez une belle montée de ligne de flottaison.
Parce que, événement heureux à préparer ou pas,
(Et il y a pas mal de « ou pas », je trouve, en ce moment)
Nous sommes tout de même limités dans la quantité d’interactions que nous pouvons avoir au quotidien.
Je suis persuadé que parmi les facteurs de montée de ligne de flottaison,
En plus des plaisirs et désagréments de la vie habituelle et de ses surprises…
Figurent des éléments qui nous volent du temps et de l’attention :
La télé, les écrans, les infos en boucle, la publicité, les notifications, les appels intempestifs, les distractions externes et internes.
La bonne nouvelle ?
C’est que ce sont des éléments sur lesquels nous avons un pouvoir.
Que nous pouvons soit :
Décider d’être comme un thermomètre,
C’est à dire réagir en direct, à la minute, à la seconde, à toutes ces sollicitations,
Qui constituent une partie de notre environnement.
Et ainsi baisser et monter notre ligne de flottaison en fonction des conditions extérieures.
Soit :
Être comme un thermostat,
C’est à dire avoir une influence, (qui ne sera pas complète, certes, mais qui donnera une tendance),
Sur notre environnement.
Comment ?
En agissant sur un des facteurs :
Le fait d’être en direct, ou pas.
(Et il n’y a pas assez de « ou pas », je trouve, en ce moment)
C’est à dire choisir quand le moment est le plus propice pour ces sollicitations.
Pour faire une autre métaphore ?
(Je vous ai prévenu la semaine dernière que j’adore les métaphores)
Ouvrir le robinet quand nous le décidons,
Plutôt que de le laisser couler en permanence.
Le robinet des écrans,
Le robinet des infos,
Le robinet des publicités,
Le robinet des notifications,
Les robinet des distractions externes,
Le robinet des distractions internes.
(C’est peut-être contre-intuitif, mais c’est ce dernier qui est le plus dur à gérer-ouvrir-fermer.)
Et si ces robinets sont ouverts ou fermés quand nous le décidons,
Au lieu de les laisser se déverser à leur rythme,
Il y a moins de possibilités d’être débordé, submergé, sous l’eau.
Il y a plein d’autres facteurs environnementaux, pour baisser notre ligne de flottaison,
Mais si nous pouvons agir un tant soit peu sur notre équilibre digital,
Ce sera toujours ça d’avancé.
En fin de mail, parmi les P.S. et mes blagues récurrentes sur le fait de danser la lambada avec Christine Boutin,
(Il y en a qui lisent les P.S. jusqu’au bout ?)
Il y a un lien vers un Pdf qui pourra vous aider à aller dans ce sens :
Atteindre un équilibre digital.
Cet équilibre ne représente pas toutes nos interactions avec l’environnement,
Mais ça constitue un pas.
Et un pas est suffisant pour franchir une porte.
Merci de m’avoir lu,
À vendredi,
Nicolas
P.S. : En attendant, vous pouvez aller voir ce lien : https://nicolasdeliau.fr/le-super-pouvoir-du-focus/

P.P.S. : je n’ai rien contre le Yoga, bien au contraire.
C’est juste une approche un peu différente que je propose.

 
Suite et fin des P.S. :  Si vous aimez cette chronique, vous pouvez la transférer à un(e) ami(e).
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Je ne partage pas vos infos, pas de spam.
Plutôt danser la lambada (en équilibre) avec Christine Boutin (directe).
 
Le vertige de l’attention vous nargue ?
J’ai confectionné un petit Pdf,
Quelques pages qui parlent de ce fragile équilibre digital,
Entre ennui et frénésie.
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