Interviews

ITW Angélique Pougnas

Angélique Pougnas

Bonjour Angélique ! J’ai eu la chance de faire ta connaissance récemment, et j’ai tout de suite accroché ! Ton concept, tes valeurs, tout y est !

Bonjour Boris, merci pour cette entrée en matière, je suis très touchée par tes mots. Je suis ravie que Catherine Jenoudet d’Hakawerk nous ait mis en relation. Il semble que nous ayons de nombreux points de vue convergents ☺

Raconte-nous un peu ton histoire, ton parcours…

Tu as une journée à me consacrer car ça risque de prendre du temps ? LOL

Pour résumer, je suis une quinqua comme on dit;), née à Marseille mais varoise d’adoption depuis les années 90.

J’ai roulé ma bosse dans de nombreux domaines en tant que salariée puis à la tête de ma p’tite société depuis 2004. 

Tourisme d’affaires, événementiel, incentive et team building ont été mon quotidien pendant une trentaine d’années. Ma clientèle ? Des grands groupes nationaux comme internationaux mais aussi des agences événementielles, tout ce petit monde noyé sous le flux des demandes TTU (très très urgentes !) à traiter pour hier bien entendu.

En chemin, j’ai eu la chance de vivre des épreuves très lourdes sur le plan perso comme pro mais ô combien apprenantes ! Quand on est à son compte, on n’a pas le choix, il faut continuer à se lever le matin pour faire bouillir la marmite. Mais comment garder le cap quand tous les repères semblent s’effondrer autour de soi et en soi ?  J’ai testé et peux te donner le mode d’emploi : Faire un pas de côté et oser s’ouvrir vers un autre mode de pensée, vers de nouvelles disciplines dont les bienfaits ont été prouvés scientifiquement, tout en apprenant à se libérer de ses croyances limitantes….et Dieu sait combien on en est bardées ! 

C’est ainsi que la sophrologie m’a été d’une aide incroyablement efficace. J’ai ressenti les bienfaits de cette méthode en quelques jours à peine….il fallait que je pratique en autonomie régulièrement pour en retirer tous les bénéfices. Aujourd’hui encore, cet entraînement physique et mental fait partie de mon hygiène de vie. J’en ai même fait mon métier pour transmettre à mon tour, tout ce que j’ai eu la chance de recevoir de mes pairs et qui m’a permis de devenir autonome de mon mieux être.

Forte de cette préparation mentale et corporelle, je croyais alors que plus rien ne pouvait m’arriver. J’étais au top pour continuer à mener ma barque, en poursuivant mon télétravail dans un coin de ma chambre ; A l’époque pré COVID, le télétravail dans ces secteurs d’activités ne se faisait que très peu et ne pas avoir d’agence pignon sur rue, faisait de toi quelqu’un de « pas très pro » pour certains clients. Et pourtant, c’est dans un coin de ma chambre que j’ai réalisé et remporté les plus beaux dossiers de certains grands groupes internationaux ! Aaaaah les croyances !

Mais qui dit télétravail, dit rayonnement des ondes électromagnétiques. Késako ? Un champ incolore, inodore, inaudible émis par tous les objets connectés en filaire et sans fil. Ce rayonnement impalpable pénètre insidieusement toutes nos cellules (qui fonctionnent aussi à l’électricité puisque, pour connaître l’état de notre santé, nous passons des électrocardiogrammes, des électroencéphalogrammes….etc.) jusqu’à faire effondrer notre système immunitaire, ce qui a eu pour effet de me terrasser littéralement. J’ai traversé ce qu’on appelle une « errance médicale » pendant plus de 2 ans, avant de trouver la cause de mes problèmes de santé … non non, je ne suis pas électro hypersensible, je le suis devenue après une dizaine d’années de télétravail, exposée intensivement aux rayonnements d’une box WIFI allumée 24h/24 dans ma chambre (rappelles-toi, c’était également dans cette pièce que se trouvait mon bureau) mais pas que. Tout, absolument tout rayonnait intensément dans cette pièce où j’étais trop souvent 24H/24H. Mon Smartphone régulièrement en charge à quelques centimètres de moi avec toutes les données mobiles activées, mon oreillette Bluetooth greffée à l’oreille,  les multiprises à mes pieds, ma lampe de bureau, mon ordinateur et j’en passe. Même la cloison de ma tête de lit rayonnait à cause du câble électrique qui reliait les interrupteurs va-et-vient se trouvant de part et d’autre de mon lit ! J’aurais pu me transformer en véritable luciole 😉 Aujourd’hui, je mets de la légèreté dans ce récit car j’ai appris à utiliser tous mes objets connectés avec intelligence de façon à garder une forme optimale. Et toi, que fais-tu pour que cela n’arrive ni à tes proches ni à toi ? N’hésites-pas à jeter un œil dans l’onglet « galerie medias » de mon site web ! Tu y trouveras des liens te présentant des reportages sur le sujet, réalisés par des journalistes sans conflit d’intérêt.

Ma passion pour l’apiculture (et oui, je suis une curieuse intarissable qui ne cesse d’apprendre pour le bien du plus grand nombre, le mien compris 😉 ), m’a conduite sur le chemin des Bains de forêt. Le contact avec la nature durant de longues heures, additionné à mon hygiène digitale m’ont reboosté. Et pour cause, plus de 450 études scientifiques apportent la preuve des bienfaits qu’exerce l’arbre sur notre santé. Et devines, j’en ai également fait mon métier pour proposer des programmes où toutes les facettes du mieux-être (ou presque toutes) sont abordées afin de transmettre des clés pour être en forme durablement à la maison comme au travail.

Pour ceux qui ne connaissent pas, peux-tu nous parler des « bains de forêts » ?

Depuis quand cela existe-t-il et en quoi cela consiste ?

Le bain de forêt (shinrin yoku en japonais) est une discipline ancestrale. Au  Japon, les médecins le précrivent à leurs patients. Particuliers comme professionnels le pratiquent régulièrement car il fait partie de leur hygiène de vie physique et psychologique, il aide à gérer leur stress et à prendre soin de leur santé.  En France, un premier site certifié shinrin yoku a vu le jour en Gironde au cours de l’été 2021. Au Japon, il y en a plus de  60, c’est dire s’il nous reste encore du « chemin » à parcourir !

Comme je l’ai déjà précisé, plus de 450 études scientifiques apportent la preuve que l’arbre exerce des effets bénéfiques mesurables sur notre santé. 

Lors d’une immersion dans une forêt ou un parc, objets connectés sur off,  j’invite les participants à une marche (très) lente et silencieuse alternant expériences sensorielles, temps de reconnexion à soi, aux autres et plus largement au Vivant avec des séquences de partages qui n’ont aucun caractère obligatoire. Cette discipline favorisant la récupération tant physique que mentale ainsi que le développement de la créativité, consiste à capter l’atmosphère de la Nature grâce à nos sens et d’en tirer tous les bénéfices. Les phytoncides (molécules aromatiques volatiles) sécrétés par les arbres ainsi que la bactérie mycobacterium vaccae présente dans le sol, permettent de  réguler la tension artérielle et la fréquence cardiaque, de stimuler la production des cellules NK (Natural Killer), d’abaisser le taux de cortisol (hormone du stress), de stimuler le système immunitaire, d’améliorer le sommeil, d’apaiser l’hyperactivité et de booster le moral. Bref, un « remède de grand-mère nippone » pour rester en forme LOL ! Si tu veux savoir si ça marche vraiment, laisse ton mental sur off pour stopper les préjugés et surtout, viens tenter l’expérience à mes côtés, tu seras assurément différent après 😉 

Quelle anecdote étonnante pourrais-tu nous raconter au sujet de cette pratique ?

J’en ai plus d’une ! J’aime tout particulièrement celle de ce jeune homme qui découvrait le shinrin yoku pour la première fois. A la fin de la pratique, je propose toujours à celles et ceux qui le souhaitent de partager leur coup de cœur. Le sien a été tellement représentatif de toute la richesse que nous apporte cette (re)connexion au Vivant : « J’ai reçu des réponses à des questions que je ne me suis même pas posées » ! 

Le bain de forêt est une véritable porte d’accès à notre Créativité. Il nous permet non seulement de booster notre santé mais aussi de faire émerger des ressources intérieures insoupçonnées qu’un cerveau en ébullition sous l’emprise du mental ne permet pas. C’est ainsi que de nombreuses solutions apparaissent à l’esprit comme une évidence et que les processus de décision sont facilités.

Qu’est ce qui te donne le plus de satisfaction dans ton métier, ta mission ?

Spontanément : le bien-être que ressentent les personnes que j’accompagne, leurs témoignages juste après m’avoir fait confiance. Je ressens alors une profonde gratitude, une grande légèreté, un vrai « shoot » qui dope mon énergie pour  poursuivre dans cette voie que je vis comme une véritable mission. J’ai eu la chance de rencontrer des obstacles sur mon chemin et même l’échec,  un cocktail détonnant qui m’a permis de transmuter ces expériences négatives en riches apprentissages que je mets au service du plus grand nombre aujourd’hui. Quoi rêver de mieux pour mettre du sens dans son quotidien ?

Parle-nous de tes plus belles fiertés professionnelles. 

Dans l’ordre chronologique :

En tant qu’organisatrice et réalisatrice d’événements

  • Avoir remporté le dossier de l’organisation des 20 ans de l’un des leaders mondiaux de l’aéronautique en télétravaillant dans un coin de ma chambre ☺ Bien avant la démocratisation du télétravail post COVID ! Plus de 300 de ses plus hauts cadres dirigeants au niveau international étaient réunis pour l’occasion.

En tant que sophrologue du travail®

  • Avoir trouvé les mots justes pour convaincre un directeur grands comptes d’une société internationale de découvrir cette discipline en plan B car le programme initial qui n’avait strictement rien à voir, un parcours d’orientation, était annulé à cause des intempéries. Il a pu vivre les bienfaits en temps réels. Il avait la migraine en commençant la séance et a juste conclu en disant qu’il ne l’avait plus à la fin ☺

En tant qu’organisatrice et animatrice de programmes « slow team building® » 

J’ai déposé cette marque à l’INPI car je tiens à ce que ce terme ne soit pas dénaturé par des personnes qui ne partagent pas les mêmes valeurs que moi) 

  • Avoir réussi à convaincre 150 personnes de vivre une expérience collective « surprise » qui allait les transformer : chanter ensemble en harmonie ☺

En tant que guide de bain de forêt

  • Avoir permis de vivre une véritable Madeleine de Proust à une personne qui était venue seulement accompagner un ami, en pensant qu’elle allait « s’emmerder ». Tout a été riche en émotions pour elle. Elle a tout aimé et ne s’attendait pas à rentrer si vite et si intensément dans l’expérience. Comme quoi les préjugés peuvent s’envoler rapidement dès que l’on passe par l’expérimentation !
  • Et la fierté la plus émouvante pour moi ! Avoir permis à une dame de 92 ans de réaliser un vieux rêve, se connecter aux arbres, car elle ne savait pas comment s’y prendre. Elle se déplaçait avec un déambulateur car elle avait des difficultés à marcher. Mon accompagnement doux et adapté à son profil, réalisé dans le cadre d’une séance organisée au sein d’une résidence séniors, a permis aux résidentes de vivre des expériences dont les résultats ont été au-delà de mes espérances. Quel cadeau de l’avoir entendu me dire combien elle avait ressenti de la joie, de la force, de la puissance au contact de l’arbre qu’elle avait choisi d’approcher et combien de choses il lui restait encore à découvrir à son grand âge. Il y avait plein d’espoir dans sa voix et j’ai reconnu l’émerveillement de l’enfant dans ses yeux. J’ai été très émue par son témoignage et très honorée de croiser le chemin de cette Grande Dame qui a exercé dans le passé le beau métier de sage-femme. J’ai beaucoup de chance de vivre de telles expériences au contact des participants qui m’accordent leur confiance. Je ressens une telle gratitude !

Quels sont tes autres centres d’intérêt, à part ton métier ?

J’ai la chance d’avoir placé la plupart de mes centres d’intérêt au cœur même de mon métier. D’autres sont un peu moins mis en valeur. En voici une liste non exhaustive car ma curiosité est intarissable et les connaissances à acquérir dans de nombreux domaines comme celui de la physique quantique et des multivers, encore énormes ….je n’arrive pas à lire tous les livres qui m’intéressent ☺ Il y a encore tellement de choses à apprendre et à découvrir comme disait cette Dame de 92 ans ! Son témoignage prouve que la connaissance n’a pas de limite, elle s’acquiert jusqu’au dernier jour de notre vie !

J’adore la peinture intuitive qui est une sorte de méditation pour moi. Elle m’accompagne depuis des années à présent. J’ai eu la chance d’être guidée par une peintre hors norme qui a su me reconnecter à des cordes sensibles que je ne soupçonnais même pas dans ce domaine. 

J’adore le chant aussi, mais spontané, qui vient du fond de mes tripes. Pas besoin de paroles pour vibrer, notre corps est un formidable résonateur de la tête jusqu’au bout des pieds ! La formation d’art thérapie « corps et voix » que j’ai suivie il y a quelques années m’a permis de « goûter » aux sons d’une façon subtile qui fait un bien fou. Je partage ces techniques dans mes ateliers pro quand j’en ai l’opportunité.

Puis il y a l’apiculture ! Quel bonheur de contribuer encore à quelque chose de plus grand que soi. Sans les abeilles, plus de pollinisation, plus de fruits ni de légumes ! J’ai une trentaine de ruches, chacune d’elles peut héberger jusqu’à des dizaines de milliers d’abeilles en été. Imagines le nombre de loulouttes que je bichonne avec Amour ! Je fais en sorte de trouver des lieux dépourvus de rayonnements électromagnétiques pathogènes afin qu’elles soient en parfaite santé, loin de toute perturbation. Elles sont d’une très grande inspiration pour moi, un vrai exemple d’intelligence collective ! Je pourrais en parler des heures ☺

Pour toi, la déconnexion, ça représente quoi ?

La déconnexion est la voie royale conduisant à la vraie reconnexion ! Celle où l’on se regarde les yeux dans les yeux quand on parle,  celle qui permet une écoute active, celle qui offre en cadeau une attention pleine et entière à soi, aux autres, à tout ce qui nous entoure, celle qui fait renaître ce supplément d’âme, cette Humanité que nous a volés toute cette technologie qui nous fait courir toujours plus vite après je ne sais quoi de prétendument meilleur ! De par mon histoire, la déconnexion est également associée au maintien et à l’entretien de ma santé physique et mentale. La déconnexion est enfin une forme de politesse assez rare que l’on manifeste à l’égard des personnes qui sont en notre présence, une dépollution voire même une détox nécessaire pour celles et ceux qui ont développé une forme de dépendance à tous ces objets connectés.  

Qui vient se ressourcer avec toi ?

Tous les profils. Des plus anciens, comme cette Dame de 92 ans dont j’ai parlée, jusqu’aux plus jeunes. Des guides sont même spécialisés dans l’accompagnement des enfants, ce qui n’est pas mon cas pour l’instant. J’interviens auprès d’un public de particuliers comme de professionnels, ces derniers cherchant une approche plus humaine, plus authentique, plus reliée à la nature générant des effets avérés dans la prévention des RPS (risques psychosociaux) mais pas que. Les entreprises peuvent choisir un bain de forêt pour vivre une expérience de slow team building® entre collaborateurs. Ce type de séance se déroule toujours dans une ambiance joyeuse qui favorise les échanges, développe la créativité et fait du bien au moral comme au physique !

Quelle est la population la plus touchée par l’addiction aux écrans selon toi, et pourquoi ? 

Je vais reprendre les écrits du Dr Qing Li, professeur agrégé à l’université de médecine de Tokyo et président de la société japonaise de sylvothérapie. Il dirige les recherches les plus avancées sur le sujet depuis 2005. 

Depuis 2000, nous sommes officiellement devenus une espèce urbaine. Selon la Division de la population de l’Organisation des Nations unies, la population urbaine mondiale est passée de 746 millions en 1950 à 3,9 milliards en 2014. En 2050, 75% des 9 milliards d’individus qui peupleront la planète selon les projections, vivront en ville. Nous sommes également de plus en plus une espèce d’intérieur.  Et que faisons-nous à l’intérieur ? Nous regardons nos écrans ! Des études récentes ont révélé qu’aux Etats Unis, les gens passent 10 heures et 39 minutes par jour à consommer des médias. Une étude réalisée par le régulateur des communications Ofcom montre que les Britanniques restent en moyenne 8 heures et 41 minutes les yeux rivés sur leurs appareils électroniques, soit une durée supérieure au temps de sommeil moyen ! Plus nous passons de temps sur la nouvelle technologie, plus elle risque de nous faire souffrir. En 1984, le mot « technostress » a été inventé pour décrire un comportement néfaste autour de la nouvelle technologie (comme consulter en permanence son téléphone, partager des informations de manière compulsive et avoir le sentiment de devoir être connecté en permanence). Ces symptômes vont de l’anxiété à l’accès de colère, en passant par les maux de tête, la déprime, la fatigue mentale, les raideurs dans le cou, la fatigue oculaire, les insomnies, l’agacement et l’irritabilité. L’anxiété et la dépression coûte à l’UE environ 170 milliards d’euros par an et 210 milliards de dollars aux Etats-Unis. L’OMS considère que le stress est l’épidémie du XXIème siècle, la nouvelle technologie y contribuant massivement. 

La bonne nouvelle est que les études ont aussi prouvé qu’un bain de forêt de seulement 2 heures peut influer positivement sur notre santé ☺

 

Ton portable à toi, comment lui fixes-tu des limites ?

Il se trouve en permanence dans un étui anti ondes et de préférence à 2 mètres de moi lorsque c’est possible. Toutes les données mobiles sont déconnectées, ce qui me permet de continuer à recevoir des appels et des sms avec un rayonnement moindre.

Lorsque je suis en conversation, je privilégie le mode ampli si je suis seule ou bien j’utilise un kit filaire mains libres anti ondes. Il s’agit d’oreillette anti ondes stéréo utilisant un tube creux d’air situé entre le micro et les écouteurs, empêchant ainsi les rayonnements émis par le téléphone d’être conduits jusqu’au cerveau.

Il ressemble à quoi ?

A un vieux téléphone car je me fiche éperdument d’avoir le dernier Smartphone à la mode. L’important est qu’il émette le moins de rayonnement électromagnétique possible et qu’il me permette de passer des coups de fil quand c’est nécessaire. 

A quel moment apprécies-tu le plus de le lâcher ?

Tout le temps ☺ En fait, j’en arrive à un tel stade de lâcher prise qu’il m’arrive parfois de l’oublier ….oui oui, c’est possible même quand on en a été addict comme moi ! Tout est question d’habitude ….apprendre à désapprendre à vivre avec. Et vous savez quoi, on vit très bien ainsi ☺

Ta recette à toi, pour ta déconnexion personnelle ? 

Mettre mon téléphone sur off quand je vais régulièrement dans la nature. 

Dans mon quotidien, ne le consulter qu’à des moments précis et non pas à chaque instant de manière compulsive. S’il y a une urgence, le téléphone est sensé sonner !  

Quels sont tes projets à court terme ? 

Proposer des formations innovantes aux chefs d’entreprises et aux collaborateurs leur permettant de découvrir toutes ces techniques utiles que j’ai personnellement expérimentées pour allier mieux être et performance.

La dernière version de notre site sansmonportable.com recense « les trésors », les lieux notamment, hôtels, restaurants, endroits cachés où la déconnexion prend tout son sens. 

Tu en connais un autre à nous faire partager ici ?

Je n’en ai pas un en particulier. Ce qui me fait littéralement GRINCER DES DENTS sont ces lieux qui proposent de la déconnexion mais qui te donne un code pour accéder à la WIFI lorsque tu arrives ! De quelle déconnexion parle-t-on quand on subit les rayonnements d’une box puissante qui arrose toute une clientèle 24H/24 ? Personnellement, je peux être dans le lieu d’hébergement le plus éloigné de la ville et le plus cocooning du monde mais s’il propose un accès à la WIFI 24H/24, je le fuirai car cela ne répond pas à mes critère de déconnexion 😉 

Notre site te permettra aussi de te faire connaître auprès de notre réseau…prêt à ouvrir ton compte, créer ta fiche ?

Pourquoi pas, quelles sont tes conditions ?

Et si nous imaginions un événement ensemble, une action, un atelier, une conférence pour développer notre visibilité et nos savoir-faire communs, tu serais partante ?

OUI mais j’ai d’abord besoin de mieux te connaître 😉

Si par bonheur tu voulais soutenir l’association, pour 1 an, tu trouveras ici pour 15€, le lien te permettant d’apporter ta contribution…

https://www.helloasso.com/associations/sans-mon-portable/adhesions/adhesion-2022-2023-pour-sans-mon-portable

Merci, je vais y contribuer.

Et si on souhaite suivre ton actualité, te consulter ? Où te retrouver ?

Comme je privilégie les relations « en live » au temps que je pourrais passer sur les réseaux sociaux (santé oblige), j’ai choisi d’être joignable via mon site internet www.angeliquepougnas.fr 😉

A très bientôt chère Angélique, restons en contact !

Avec grand plaisir, à très bientôt et encore merci pour le temps que tu m’as accordé !

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