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Interview de Quentin Delobelle (Directeur de la Communication Commerciale et de la Création d’Orange France)

Quentin Delobelle

Bonjour Quentin ! Ravi de te retrouver aujourd’hui, et de te présenter au réseau de Sans Mon Portable ! Prêt ?

Je suis prêt !

Raconte-nous un peu ton histoire, ton parcours…

Aujourd’hui Directeur de la Communication Commerciale et de la Création d’Orange France, je suis à la tête de tous les leviers publicitaires et de la communication en point de vente et dirige avec un studio intégré et différentes agences toutes les créations d’Orange. 

Après un court parcours dans une filiale de Bull puis en tant qu’entrepreneur, je suis rentré dans le groupe France Télécom en 1995 et ai intégré Orange après le rachat, en 2003. Passionné par la création et le brand management, j’ai été notamment responsable du rebranding de Wanadoo en Orange en 2006, ai orchestré le stretching de la marque Orange dans de nouveaux secteurs, avec le lancement d’Orange Bank en 2017 et celui de Maison protégée (télésurveillance) début 2019. Le fait d’armes dont je suis certainement le plus fier est la création et le lancement de Sosh, la B-brand d’Orange à prix web et esprit pop, en 2011. Cette marque, reconnue pour sa créativité et est devenue un cas d’école en matière de branding et de communication.

Les campagnes que j’ai pilotées ont remporté de nombreux prix en France comme à l’international (Lions  à Cannes, grand prix Stratégies, Clio award, Epica, Eurobest, EFFIE, Cristal, Top Com…). J’ai été plusieurs fois membre du jury du concours Orange jeunes designers aux côtés de Patrick Jouin, Carlotta de Bevilacqua ou encore Samuel Accoceberry, pour récompenser des projets d’étudiants et de designers débutant leur carrière. Je suis également intervenant en master 2 marque et communication au Celsa et à l’ISCOM Paris.

Quelle est ta mission chez Orange ?

J’établis la stratégie et réalise l’exécution publicitaire et la com en point de vente. Dans le fond j’essaye de créer de l’émotion pour installer de la connivence entre Orange et ses publics à travers de belles histoires, de belles expériences et sans raconter n’importe quoi. 

Quels sont les objectifs de ton partenariat avec Lonely Planet ?

Nous cherchions un moyen de faire valoir cette position engagée autour de l’usage raisonné du mobile à l’intérieur de nos points de vente. Nous souhaitions un dispositif qui, au-delà d’être communicant, pouvait être utile et plaisant. En réponse, Brand Station nous a proposé l’idée d’un guide, nous l’avons trouvée très pertinente et l’avons achetée immédiatement. S’en est suivi un gros travail de sélection des lieux et d’écriture. Ce qui était important était de retenir des lieux couverts en mobile car l’idée était de faire valoir la déconnexion choisie et non subie. C’est aussi une façon inattendue de montrer a qualité de notre réseau car finalement pour dé-connecter il faut d’abord être bien connecté 😉

Plus largement, que peux-tu nous dire sur les actions RSE d’Orange ?

Elles sont nombreuses dans différents domaines :

          L’environnement avec différentes démarches comme par exemple les data centers ou les livebox écoconçues, le programme RE (recyclage, reprise, reconditionnement) pour les mobiles …

          L’inclusion numérique : à travers nos ateliers numériques, nos fablabs…

          La diversité, que nous promouvons en interne comme à l’externe.

Là encore Bien vivre le digital, notre média créé il y a quelques années accompagne chacun dans ses usages et dans sa compréhension du numérique. Notre promesse : donner les bons outils, les astuces, les tendances digitales dont tout le monde peut avoir besoin. Nos thématiques principales : la protection des enfants, les astuces pour les parents,  des conseils et tutos pour les seniors, des initiatives engagées pour les personnes les plus éloignées du numérique, des innovations responsables… et tant d’autres !

La RSE est un enjeu majeur pour Orange, d’ailleurs notre raison d’être, inscrite dans les statuts de l’entreprise, y fait directement référence : « être l’acteur de confiance qui donne à chacune et à chacun les clés d’un monde numérique responsable »

Tout est dit ! Bravo !

Comment appréhendes-tu le « grand écart » que peut représenter le métier même d’Orange et le message lié à la déconnexion ?

C’est vrai que ce n’est pas toujours simple quand on est le premier opérateur Français de prôner une forme de déconnexion. Certains l’interprètent comme de l’opportunisme voire de l’hypocrisie. Il s’agit en fait d’une démarche empreinte d’une grande sincérité. Depuis son origine Orange clame « human before technology » : ce qu’on vit en tant qu’être humain est bien plus important que la technologie. Même si elle nous a fait énormément progresser, si elle permet de rester en lien avec ce et ceux qui nous sont chers, la technologie doit être au service de l’humain et non l’inverse. Il y a un temps pour tout, un pour être connecté, travailler, échanger, se divertir avec des écrans et des claviers et d’autres où l’on doit profiter de ce et ceux qui nous entourent directement. C’est une question d’équilibre et même de santé mentale. Et c’est très cher à Orange. Or aujourd’hui, nous sommes beaucoup trop connectés en permanence. D’où notre démarche. A nous de faire comprendre la sincérité qui nous anime.

A très bientôt cher Quentin, et merci d’avoir pris le temps de nous répondre, restons en contact !

Merci Boris !

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