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Interview d’Allan Kinic (Community Manager – Le Bourget-du-Lac)

Allan Kinic

Bonjour cher Allan ! Pas commun de donner la parole à son CM ! On prend 5 minutes pour que tu nous parles de toi, ta vision de la déconnexion ?

Tu nous parles d’abord de ton parcours ?

A la base j’ai une formation en histoire de l’art et cinéma audiovisuel. Mais ayant l’âme d’un entrepreneur, je me suis très vite orienté vers le marketing digital. Je suis de la génération qui a connu la naissance de Facebook, j’étais dans les premiers à m’essayer à cette nouvelle forme de réseaux sociaux en France. A l’époque tout était en anglais, j’ai appris à comprendre et à maîtriser l’outil pour en faire un business : devenir Community manager. J’ai monté mon agence en 2009, dans un premier temps dans l’accompagnement des entreprises sur le digital. Puis en 2014, je me suis lancé dans le milieu sportif pour apporter mon aide en communication et marketing, aux clubs, ligues et fédérations. Maintenant, j’allie les deux aspects, le business et le sport et depuis maintenant deux ans, j’apporte également mon expertise sur les réseaux sociaux à travers des prestations de formation.

Ton job, en quelques mots ?

CEO d’une agence de communication digitale et audiovisuelle (Agence Kinic). Elle est spécialisée sur deux volets : l’aspect business où là je vais bosser pour des entreprises, des associations, des collectivités … Et un second volet qui est sportif. Je vais à ce moment là collaborer avec des clubs de sport, des ligues, des fédérations… Que ce soit sur une saison complète ou alors sur des événements ponctuels.

Raconte-nous quelques-unes de tes fiertés !

Bosser pour « Sans Mon Portable », quelle question ! J’ai plusieurs petites fiertés, mais la plus grande fierté c’est de pouvoir bosser pour des fédérations françaises ou même des chaines de TV nationales.

Le Community Management, c’est tout sauf une opportunité de déconnexion, non ? 😉

Indirectement si, je pense que c’est quand même une opportunité de déconnexion. Je suis H24 sur les écrans pour les clients et par conséquent je ressens encore plus le besoin de me déconnecter. Par moment, tu vas avoir le corps qui va te dire stop en sentant une fatigue au niveau des jambes… Moi j’ai le cerveau qui me dit stop et du coup je me mets en veille et je me déconnecte. Même juste une journée durant le week-end, cela peut faire un grand bien.

Parle-nous de tes passions, mis à part cela ?

Le digital, le sport, la musique et le cinéma. Et bien entendu aussi les randonnées avec mon chien. Ça me permet de me vider la tête et même me ressourcer.

Comment as-tu découvert « Sans Mon Portable » ?

Bonne question… Cela remonte à pas si longtemps mais pour moi, c’est comme si cela fait des années et en étant community manager de l’association, j’ai mon sang qui s’est transformé pour laisser couler « Sans Mon Portable » dans mes veines… C’est beau non ? 

Pourquoi t’investis-tu pour « Sans Mon Portable » ?

Je dois être schizophrène je pense. Je travail et je me passionne pour le numérique et les nouvelles technologies, mais à côté de cela, je m’investis pour « Sans Mon Portable », une association qui prône la déconnexion et qui bannit les écrans de nos vies… J’ai un souci non ? Faut que je consulte tu penses ?
Pour être sérieux, c’est un sujet qui me passionne et qui va prendre de plus en plus d’importance dans les prochaines années. J’ai toujours aimé être précurseur et pouvoir vivre une aventure avec un autre précurseur, je trouve cela hyper intéressant. 

La Digital Detox, ça t’évoque quoi concrètement?

Maintenant quand je vois l’expression « Digital Detox », je pense immédiatement à « Sans Mon Portable ». C’est vrai qu’avant ce n’était pas forcément un sujet qui m’intéressait, mais depuis, je trouve de plus en plus un intérêt et une passion pour ce dernier. Va savoir pourquoi !

Si je te dis que mon métier c’est Coach en Digital Detox, tu penses à quoi précisément ? 

C’est un métier d’avenir je pense. De plus en plus de monde va avoir besoin de se déconnecter. Nous vivons dans un monde hyper-connecté, chose qui ne me dérange pas du tout, car cela me passionne. Mais parfois pouvoir souffler et se déconnecter cela ne fait pas de mal. Certaines personnes ont plus de facilités que d’autre à le faire, mais je pense qu’être coach en déconnexion est important et va être de plus en plus important dans les années à venir. Le monde va à une vitesse incroyable et parfois c’est plaisant de s’arrêter et de retrouver les plaisirs simples de la vie.

Ton portable à toi, il ressemble à quoi ?

Je crois que je vais me faire tuer, mais j’ai 2 portables MDR. Un pour le boulot et un pour le perso. Après j’utilise les deux pour le boulot, car j’en ai un qui tourne sous IOS et un second sous ANDROID. Ce qui me permet ainsi de tester parfois les sites, les applications, et autres plateformes de mes clients sous les deux systèmes et voir s’il y a des bugs ou pas.

A quel moment apprécies-tu le plus de le lâcher ?

Le soir et surtout le week-end quand j’en ai l’occasion. Je le laisse dans un coin parfois et je ne le mets même pas en charge. Ce qui me permet ainsi d’éviter de le reprendre pour pianoter dessus.

Où irais-tu pour te déconnecter, idéalement ? 

Au fin fond de l’Alaska avec une meute d’husky et de Malamute, un petit chalet sans wifi ni 4G. Ça serait le top de la déconnexion ! 

Quels sont tes projets pour 2020 ?

Continuer à mettre en place les projets de 2019 au niveau marketing digital, axer beaucoup plus sur la formation et développer de plus en plus le côté sportif. Développer de plus en plus les partenariats avec les ligues mais aussi avec les fédérations. Je garde comme objectif de pouvoir travailler sur les JO de Paris 2024. Je suis déjà très impliqué auprès du Comité départemental Olympique et Sportif, du coup rien n’est impossible.

Mais aussi développer l’aspect formation avec mon site Kinic Formation qui va proposer des formations présentielles, en e-learning et sous forme d’e-books.

Et si on imaginait un événement ensemble dans ta région, ce serait quoi ?

Boire une bonne bière ensemble déjà, depuis le temps qu’on travaille ensemble, ça serait super sympa ! Sinon en terme d’événements, pourquoi pas organiser une conférence sur la digital detox et sur le sport … Un thème, du style, « Le sport, au cœur d’une déconnexion réussie ? » Et aussi mettre en place une soirée déconnectée dans un établissement de la région. Nous ne manquons pas de lieux insolites ici, du coup, je pense qu’il est possible de faire quelque chose de bien sympa.

Le lieu le plus déconnecté de ta région, lequel est-ce ?

J’ai la chance de vivre en Savoie et d’avoir la nature à porter de main. Que ce soit avec la chaine des montagnes, les lacs ou même toutes les différentes randonnées possibles. Parfois le week-end, je prends la voiture et en 5 minutes, je me retrouve au milieu de la forêt. L’idéal pour être au calme, se déconnecter et profiter du moment présent.

Quel est ton secret de 2020, pour faire connaître encore davantage Sans Mon Portable ? 2 mots ?

En deux mots ? Communication, Marketing. Nous développons conjointement pas mal de projets pour cette nouvelle année et puis je déborde d’idées, donc je pense qu’il y a de forte chance que « Sans Mon Portable » gagne en puissance et en reconnaissance pour 2020.

A bientôt cher Allan !

Merci, Boris pour cette interview et à bientôt !