Interviews

ITW de Sophie Gronchi. Infirmière, entrepreneuse.

Sophie Gronchi

« Bonjour Sophie Gronchi, merci d’avoir répondu à notre invitation. Comment vas-tu ?

Bonjour Boris, je vais très bien, merci d’avoir pensé à moi pour cette interview !

Parle-nous un peu de toi, ton parcours…

Je suis originaire de Marseille où j’ai passé mon enfance et mon adolescence. Je vais sur mes 31ans et j’ai un frère âgé de 33ans. Mes parents nous ont inculqué des valeurs, dont celle d’apprendre à faire les choses par nous même. D’où la création de mon site « les bonheurs de sophie » dont je vais vous parler plus en détails par la suite.

Durant mon enfance j’ai eu l’opportunité d’intégré un club de gym dès mes 4 ans (en multisport) puis à 8 ans en gym. Ce club m’a permis d’apprendre la rigueur et la discipline. A 13 ans j’ai eu la possibilité de suppléer l’entraîneur et d’apprendre à mon tour. A 16 ans j’ai passé mon BAFA et je suis devenue animatrice. Pendant ce temps j’ai poursuivi mes études, jusqu’à mon départ. En 2008 je suis partie suivre des études d’infirmière à Lille pour les terminer à Digne les bains. A l’âge de 23 ans j’ai obtenu mon diplôme et j’ai commencé à exercer mon métier d’infirmière dans le VAR. Je suis actuellement dans ma sixième année d’infirmière libérale. Durant tout ce temps je me suis équipée et j’ai appris à mettre en pratique ce que mes parents m’ont transmis. J’ai commencé à faire les choses moi même, monter des meubles, me servir d’une perceuse, faire des coussins etc…

Peux-tu nous en dire plus sur ton activité ?

Le bricolage est très vite devenu une passion. J’ai vu que je pouvais créer, recycler les objets/ tissus obsolètes pour leurs redonner une nouvelle vie. Ce concept me plait beaucoup et il permet de lutter contre le gaspillage.
En parallèle il y a une cause qui me tient particulièrement à coeur, les violences faites aux femmes et aux enfants, qu’elles soient physiques ou psychologiques, viols, agressions, manipulations, entre autre…
J’ai voulu associer les deux, sans que cela ne me coûte. Le but est de générer une vague de bonheur, inciter le partage et la solidarité entre tous.

Comment as-tu découvert l’association « Sans Mon Portable » ?

J’ai découvert l’association par Facebook. J’ai vu que tu organisais une soirée déconnectée. Le principe m’a séduite et je suis venue.

La Digital Detox ça te parle ?

Oui, et je pense que c’est indispensable d’être connecté au moment présent.

Autour de toi, dans la vie perso, tu as aussi des genres hyper-connectés ? Tu veux nous raconter une anecdote ?

Etre obligé de prendre une housse étanche pour téléphone portable pour pouvoir l’emporter en mer. Lieux ou normalement nous pouvons nous déconnecter très facilement….

Ton portable à toi, quel usage en as-tu ? Comment, si tu le souhaites, en régules-tu l’usage ?

Mon téléphone, je le laisse en silencieux quand je suis en compagnie, et à l’appartement quand je pars faire une activité.

Comment le portable trouve-t-il sa place (ou pas), dans la vie familiale selon toi ?

Il permet d’être joignable en cas de besoin. C’est tout.

Quelle est selon toi la meilleure manière de se déconnecter ? Si tu devais donner un conseil à ceux qui nous lisent… ?

Laissez votre téléphone chez vous quand vous pouvez et faites vous une semaine de déconnection quand vous êtes en vacances. Combien d’entre nous sommes contents quand il n’y a plus de réseau ?

Si tu devais t’isoler loin de tout, tu irais te cacher où ?

Je n’ai pas un endroit en particulier, au soleil ou à la mer, là ou le téléphone n’est pas une nécessité

Une question indiscrète : ton rêve le plus fou ?

Développer les bonheurs de Sophie et atteindre le maximum de personnes !

Prête à partager nos initiatives, prête à nous faire connaitre ?

Evidemment, avec plaisir !

Et si tu devais nous donner un conseil, pour nous faire connaître encore davantage ?

Les réseaux sociaux, le bouche à oreille, les partenariats dans différents domaines : la santé, les écoles et universités. Les événements divers et variés

Et si nous devions imaginer un évènement ensemble, que proposerais-tu ?

Une sortie en mer, une randonnée, un nettoyage des plages de six fours, en accord avec la mairie…

A bientôt Sophie, merci pour ton temps et donne-nous des nouvelles !»

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