Chroniques

La Chronique de Nicolas : Et l’index ? Celui qui sert le plus à cliquer ?

Bonjour

Petit récap avant de commencer :
J’utilise la ligne de flottaison comme métaphore du niveau de stress.
Comme dans les expressions, je suis débordé, submergé, sous l’eau, noyé de travail, etc.
Et je vois quatre pistes pour la baisser :
Après l’environnement et l’attention par les sens,
Aujourd’hui, c’est la présence (à soi, pour les autres).
Ralentir viendra par la suite.

Pour relire les chroniques : Les lignes de flottaison, Quatre porte d’entrée, L’environnement, L’ouïe, Le toucher, La vue
Ainsi que celle que vous êtes en train de découvrir,

C’est possible à cet endroit.
Pour les voir en vidéo c’est par ici,
Et les écouter en podcast c’est par là.

Revenons à la présence,
C’est assez paradoxal, mais on fait ça toute la journée, d’y revenir, à cette présence.
Les pensées vagabondes partent loin, et la conscience du présent revient.
Puis un cycle absence-présence recommence.
Le but est d’arriver à être plus souvent présent qu’absent, m’voyez ?

Être plus présent, au fait,
Est-ce que c’est avoir moins de moments d’absence ?
Ou se sentir davantage habiter le moment ?

Encore un rapport au temps.
C’est compliqué.
Même St Augustin, qui ne devait pas être un simplet disait :

« Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne m’interroge, je le sais ; si je veux répondre à cette demande, je l’ignore. »

Alors ?

Qu’est-ce qu’il nous faut pour être plus présent ?
Pour essayer, en tout cas.

Allumer un bâtonnet d’encens ?
Se poser sur un pouf à fleurs ?
Suivre une formation « Les meilleures poses de Yoga pour Instagram » ?
Caresser un bol Tibétain en cuivre avec un bâton en bois d’arbre ?
Passer des heures sur Zalando pour trouver LE plus beau legging fluo ?
Brûler une bougie parfumée ? (Bio, of course)
Posséder une photo du Dalaï Lama, une statue de Bouddha, ou l’inverse ?

Nope ! (ce n’est pas que cela ne peut pas aider, mais ce n’est pas nécessaire).

Même si j’ai tendance à chambrer les leggings fluos et l’abus de folklore,
Si le fait de porter son attention sur un objet inspirant peut aider, why not ?

En tout cas, maintenant,
Tout ce dont vous avez besoin, pour ce que je vous propose c’est
De l’atmosphère terrestre (à peu près 80% d’azote et 20% d’oxygène), ça, on le prend pour acquis.
Votre nez,
Votre bouche,
Vos poumons.

Par la suite, vous aurez besoin du doigt qui vous sert le plus à cliquer, j’ai nommé l’index.

Pour revenir au présent, je ne vais pas réinventer la roue.
La plupart des techniques, qu’elles soient anciennes, récentes ou new-age s’appuient sur la respiration.
Il existe d’innombrables techniques pour revenir au présent, à son corps, en ayant conscience de sa respiration.
Mais d’abord, un peu de lecture, ça vaut vraiment le coup :

Une des techniques que je préfère est la cohérence cardiaque.

La cohérence cardiaque est une méthode qui consiste à respirer pendant 5 minutes à raison de 5 cycles inspiration / expiration par minute.

Pour simplifier, on inspire par le nez pendant 6 secondes et on expire par la bouche pendant 6 secondes.
Le tout pendant 5 minutes.
Cela crée une régulation au niveau du cœur, qui est accéléré lors de l’inspiration, et ralenti pendant l’expiration.
C’est cet effet de régulation qui est appelé cohérence cardiaque.

Notre taux de cortisol, une des hormones du stress, baisse, on se sent apaisé, le cœur accélère moins de manière inopinée.
On n’a plus ces pointes qui ressemblent à la sensation qu’on avait quand on retombait très vite en balançoire, vous savez, cette boule entre le cœur et le ventre.
Avec la cohérence cardiaque, ces ressentis sont considérablement atténués.
Et cet effet dure environ 4 heures.

Personnellement, ça m’a changé la vie

Ça dure le temps d’une cigarette, 5 minutes, vous n’en avez pas besoin 20 fois par jour, c’est gratuit et ça fait un bien fou.

Et pour ça, pas besoin de s’assoir (sur un pouf à fleurs)
Il faut juste éviter de le faire quand on monte des escaliers, quand on court ou quand on nage.
Ça convient à toute activité tranquille comme faire la queue aux impôts ou au supermarché,
Attendre que la logorrhée d’un cadre finisse pendant une réunion,
Durant la projection d’un documentaire animalier pas trop prenant,
Et même pendant le 8ème visionnage de la petite sirène avec les enfants.

C’est aussi très utile avant de prendre un avion, ou pour se retenir de claquer une porte quand on est fâché, ou toute autre activité stressante ou susceptible d’être regrettable.
Pas besoin d’arrêter son quotidien pour le faire.

Surfez sur un moment calme quand il arrive.
Transformez un moment d’attente ou d’impatience ou les deux, d’ailleurs, en un moment pour vous.

Profitez-en pour fixer votre attention sur votre souffle pendant les cinq minutes ; c’est ce qu’on fait souvent quand on médite, mais là, l’avantage, c’est que vous pouvez le faire avec une botte de carottes à la main dans un supermarché, et ça c’est plutôt bien.

Vous pouvez utiliser cette technique en amont, c’est à dire avant un événement qui ne va pas forcément vous faire plaisir ou qui va être un peu stressant.
Offrez-vous ce cadeau de 5 minutes.
Je le fais à chaque fois que je dois prendre la parole en public.

Pour tout vous dire, je ne me vois pas monter sur scène sans avoir fait cet exercice tellement il a pu m’apporter dans le passé et tellement il m’apporte encore maintenant.

Et l’index ?
Celui qui sert le plus à cliquer ?

Nous pouvons l’utiliser pour un court exercice.
Moins de 5 minutes.
Que vous pouvez faire discrètement sans passer pour un dingo :
Au travail,
Chez vous,
Dans le bus,
Dans votre lieu favori (trésor public, hall d’aéroport et toute file d’attente vivifiante…)

Partez de la base de votre petit doigt (côté externe de la main) en y plaçant le bout de l’index de la main opposée,
(Ça parait compliqué énoncé comme cela, mais c’est très simple)
Remontez lentement le long de votre petit doigt tout en inspirant.
Descendez lentement le long du petit doigt en expirant.
Remontez l’annulaire en inspirant,
Descendez l’annulaire en expirant.
Pareil avec le majeur, l’index et le pouce.

Arrivé à la base du pouce, après 5 inspirations et 5 expirations,
Faites le chemin du retour
Remontez le pouce en inspirant,
Descendez en expirant, puis index, majeur, annulaire, auriculaire.

Ça y est, vous avez fait 10 inspirations-expirations en vous servant de vos doigts.

Faites cet exercice 25 fois d’affilée.
Je déconne.

Une ou deux fois suffisent, la plupart du temps.

Merci de m’avoir lu.
À vendredi,
Nicolas

P.S. : Quelques lignes de cette chronique sont extraites de la formation le-super-pouvoir-du-focus

Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez aller voir ce lien :

https://nicolasdeliau.fr/le-super-pouvoir-du-focus/

P.P.S. : Je n’ai rien contre le Yoga, bien au contraire.
C’est juste une approche un peu différente que je propose.

Suite et fin des P.S. : si vous souhaitez retrouver mes chroniques et plein d’autres ressources, vous pouvez les retrouver sur le site de sans mon portable. www.sansmonportable.com

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Plutôt danser la lambada (à bout de souffle) avec Christine Boutin (inspirée).

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Entre ennui et frénésie.

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